Le président Joe Biden s’engage à ne pas laisser tomber l’Ukraine, même si le Congrès a adopté tôt dimanche matin une extension temporaire du budget américain qui exclut l’aide économique et militaire à l’Ukraine.
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« Je tiens à assurer à nos alliés américains, aux Américains et aux Ukrainiens qu’ils peuvent compter sur notre soutien. Nous ne leur tournerons pas le dos », a-t-il déclaré dans un communiqué de la Maison Blanche.
Lors d’une conférence de presse, on lui demande s’il fait confiance au président républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy.
M. Biden répond que son parti démocrate est parvenu à un accord avec M. McCarthy sur le maintien du soutien à l’Ukraine, rapporte Reuters.
« Nous venons de conclure un accord sur l’Ukraine, alors nous trouverons une solution », a-t-il déclaré.
La nature de cet accord n’est pas claire.
Les élus démocrates du Congrès étaient profondément mécontents que l’aide à l’Ukraine ne soit pas incluse dans l’extension budgétaire de 45 jours obtenue dans la nuit de dimanche à lundi.
Cette prolongation a permis d’éviter la fermeture à la dernière minute d’un certain nombre d’emplois et d’institutions gouvernementales et le non-paiement des salaires de centaines de milliers d’employés du gouvernement, y compris des soldats de l’armée.
Une fermeture se produit si un accord budgétaire n’est pas conclu avant le 1er octobre. Ou, comme dans le cas présent, une extension du budget est convenue. Le prix à payer était d’exclure l’Ukraine du budget temporaire.
M. Biden affirme que l’Ukraine continue de bénéficier d’un soutien massif dans sa lutte contre les forces d’invasion russes. Tant de la part des démocrates que des républicains.
« Regardons les choses en face. J’espère que mes amis de l’autre côté (les républicains) tiendront leur promesse de soutenir l’Ukraine. Nous ne pouvons en aucun cas permettre que le soutien américain à l’Ukraine soit interrompu », déclare-t-il.
Un certain nombre d’hommes politiques républicains critiquent depuis longtemps le maintien du soutien à l’Ukraine. Les sondages réalisés auprès des électeurs républicains révèlent la même réticence.
