Assassin’s Creed Shadows est l’un des jeux les plus attendus pour la seconde moitié de 2024
Assassin’s Creed Shadows est un des jeux les plus attendus pour la seconde moitié de 2024 car ce sera le premier titre de la saga à se dérouler dans le Japon ancien. La communauté a des attentes très élevées, mais certains fans ont critiqué l’inclusion de Yasuke. En plein cœur de la polémique, un légendaire ex-créatif de Capcom est monté au créneau pour défendre le titre d’Ubisoft.
Yasuke, un point de controverse
Bien que de nombreux jeux de la saga aient pris des libertés créatives pour créer des personnages et des moments intéressants, la communauté est particulièrement sévère avec les supposées inexactitudes historiques de la prochaine édition. Une grande partie de la conversation tourne autour du rôle que jouera Yasuke.
Beaucoup de joueurs soutiennent qu’il n’existe pas de preuves suffisantes pour assurer que ce personnage fut le premier samouraï noir de l’histoire. En pleine controverse, le producteur Marc-Alexis Côté a réagi aux critiques et défendu les décisions créatives derrière le jeu en monde ouvert.
Yoshiki Okamoto prend la défense d’Ubisoft
Un groupe de fans a même créé une pétition pour annuler la sortie de Assassin’s Creed Shadows. Le débat ne se terminera pas de sitôt, c’est pourquoi un ancien employé de Capcom a abordé la polémique et son avis a surpris plus d’un.
Le légendaire Yoshiki Okamoto, designer et producteur de Capcom ayant travaillé sur Street Fighter II, Resident Evil 3, Marvel vs. Capcom 2, Dino Crisis et d’autres jeux emblématiques, a publié cette semaine une vidéo sur sa chaîne YouTube personnelle où il partage ses opinions sur Assassin’s Creed Shadows.
Une œuvre de fiction avant tout
Dans la vidéo, le créatif japonais reconnaît que le jeu d’Ubisoft fait face à toutes sortes de réactions négatives; néanmoins, il souhaite en parler d’un point de vue plus positif. Il estime que la controverse a pris des proportions démesurées et rappelle qu’au final, il s’agit d’une œuvre de fiction qui n’affecte en rien les réalités historiques.
“C’est un jeu, c’est de la fantaisie. Ce n’est pas la réalité. Même si l’emblème de la famille de Oda Nobunaga était à l’envers, ce ne serait que la version de Oda Nobunaga du jeu vidéo. Cela n’affecte en rien le facteur de divertissement”, a déclaré Yoshiki Okamoto dans sa vidéo.
Un retour personnel sur Genji
La raison pour laquelle le développeur a évoqué Assassin’s Creed Shadows est qu’il lui rappelle Genji: Dawn of the Samurai et sa suite Genji: Days of the Blade, des projets sur lesquels il a travaillé en tant que directeur exécutif dans son défunt studio Game Republic.
Yoshiki Okamoto se rappelle que, tout comme le jeu d’Ubisoft, sa franchise se distinguait par son cadre dans le Japon ancien et par la présence de 2 protagonistes : un personnage agile et un autre spécialisé dans la force brute. Ainsi, son espoir est que l’entreprise française “puisse réaliser le rêve que nous n’avons pas pu accomplir”.
Enfin, le légendaire ex-créatif de Capcom espère que le succès de Assassin’s Creed Shadows validera le concept de Genji, titres qui n’ont pas su trouver leur public. “Nous n’avons pas pu y parvenir à l’époque, mais je pense qu’Ubisoft le fera, c’est pourquoi j’ai de grands espoirs”, a-t-il commenté.
Mais dites-nous, êtes-vous d’accord avec les déclarations de Yoshiki Okamoto ?
Opinion: La polémique autour de Assassin’s Creed Shadows reflète une sensibilité accrue aux inexactitudes historiques dans les jeux vidéo. Cependant, il est essentiel de garder à l’esprit le caractère fictif de ces œuvres. Les jeux vidéo sont avant tout des produits de divertissement qui mêlent réalité et imagination pour offrir des expériences captivantes. La vision de Yoshiki Okamoto met en évidence l’importance de ces créations en tant qu’expressions artistiques libres qui doivent être appréciées pour ce qu’elles sont. En tant que communauté de joueurs, nous devons embrasser cette diversité créative tout en encourageant une représentation respectueuse et inclusive. Ubisoft, à travers ce nouveau titre, pourrait bien raviver des concepts oubliés et rendre hommage aux projets passés qui ont pavé la voie.