La Nouvelle-Zélande aura un nouveau gouvernement et un nouveau premier ministre.
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C’est ce qui ressort des élections générales qui se sont tenues samedi dans le pays.
Le principal parti d’opposition de Nouvelle-Zélande, le Parti national de centre-droit, devrait obtenir environ 40 % des voix. Le parti travailliste, qui est actuellement au pouvoir, obtient un peu plus de 26 % des voix.
Le Premier ministre travailliste, Chris Hipkins, a reconnu la défaite électorale tard dans la nuit de samedi à dimanche et a félicité le Parti national pour sa victoire.
Âgé de 45 ans, M. Hipkins a succédé à Jacinda Ardern au poste de Premier ministre en janvier. Cependant, il a apparemment eu du mal à prendre la relève de Jacinda Ardern.
Ardern a obtenu un fort soutien pour le Parti travailliste de centre-gauche lors de l’élection de 2017 et a également été nommée Premier ministre par la suite.
Elle a ensuite remporté une victoire électorale convaincante en 2020.
En janvier, Mme Ardern a annoncé qu’elle n’avait plus « assez dans le réservoir » après avoir conduit le pays à travers des catastrophes naturelles, le pire attentat terroriste de son histoire – à Christchurch en 2019 – et la pandémie de coronavirus.
Les résultats préliminaires des élections de samedi montrent que le Parti national pourrait être en mesure de former un gouvernement avec seulement l’ACT comme partenaire de coalition.
Le Parti national a obtenu environ 40 % des voix, tandis que l’ACT en a obtenu 9 %. Selon la Commission électorale néo-zélandaise, cela donne suffisamment de sièges au parlement pour former un gouvernement.
Cependant, il est également possible que les deux partis aient besoin du soutien du parti nationaliste New Zealand First pour obtenir une majorité.
Le Parti national est dirigé par Christopher Luxon, 53 ans.
Au cours de la période précédant les élections, le gouvernement travailliste s’est intéressé à l’agriculture pour tenter d’atteindre un objectif de neutralité climatique d’ici à 2050.
Les agriculteurs néo-zélandais ont ainsi critiqué les projets visant à taxer les rots et les pets des animaux d’élevage.
